Begonia buttonii

Espèce décrite par Edgar Irmscher dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 81, page 178, planche 11, figure 1 en 1961 et désormais considérée par les botanistes comme synonyme de Begonia sutherlandii Hook.f.

Le feuillage est plus profondément denticulé que pour Begonia sutherlandii Hook.f. ssp. sutherlandii ce qui lui donne un aspect découpé. Les fleurs sont souvent blanches.

Begonia dregei var. macbethii

Cette variété a été décrite en 1923 par Liberty Hyde Bailey, dans Gentes Herbarum; Occasional Papers on the Kinds of Plants numéro 1, page 127.

La plante possède un feuillage vert bronze sur le dessus, avec plus ou moins des taches brunes, le revers des feuilles est vert olive, avec les nervures rouges apparentes. Nervures, pédoncules, écailles et tiges sont rouge à brun rouge.

This variety was described in 1923 by Liberty Hyde Bailey, in Gentes Herbarum; Occasional Papers on the Kinds of Plants Number 1, page 127.
The plant has green bronze foliage on the top, with more or less brown spots, the underside of the leaves is olive green, with visible red veins. Ribs, peduncles, scales and stems are red to reddish brown.

Begonia dregei var. partita

Plante découverte dans la station nommée Dumisa dans le district Alexandra, au Kwazulu-Natal, par August Gottlieb Hans Rudatis (1875-1934) le 6 février 1913. La plante fut décrite par Liberty Hyde Bailey dans Gentes Herbarum en 1923. Décrite ensuite par Irmscher en 1961, les botanistes ne considèrent plus cette forme comme une variété. 

On dit de ce bégonia sur africain qu’il est délicat à conserver, et surtout qu’il lui faut impérativement un terrarium.
C’est pourtant dans un terrarium que j’ai le plus de difficultés à le conserver !
On dit aussi, voyant son caudex, qu’il fut le cultiver comme une plante succulente, seulement dans son état naturel, c’est près des cascade qu’il prospère, souvent dans l’eau toute l’année !
On dit qu’il lui faut une période de repos bien marquée.
Ce sont ceux qui ont le moins de repos qui se portent le mieux, ici…

C’est à mon avis le bégonia qui fait le plus mentir les « on dit » !

Septembre 2016 352

On dit aussi qu’il faut le multiplier uniquement par semis, que les boutures ne donnent jamais de caudex renflé. La patience est la principale qualité du jardinier, attendez une saison et vos boutures formeront des caudex.

Plant discovered in the station named Dumisa in Alexandra district, Kwazulu-Natal, by August Gottlieb Hans Rudatis (1875-1934) on 6 February 1913. The plant was described by Liberty Hyde Bailey in Gentes Herbarum in 1923. Next described by Irmscher in 1961, botanists no longer regard this form as a variety.

It is said of this begonia on African that it is delicate to preserve, and especially that it must imperatively a terrarium.
It is however in a terrarium that I have the most difficulty to preserve it!
It is also said, seeing its caudex, that it was cultivated as a succulent plant, only in its natural state, it is near the cascade that it prospers, often in water all the year!
It is said that he needs a well-defined period of rest.
Those who have the least rest are better off here …

It is in my opinion the begonia that makes the most lie the « we say »!

Begonia dregei ‘Glasgow’

On trouve cette plante parfois sous le nom incorrect de Begonia shepherdii.
« Shepherd » est attribué à quelques hybrides du catalogue de Theodosia Burr Shepherd ou de son entreprise qui perdurera après sa disparition en 1906. Ils n’avaient rien à voir avec un B. dregei. B. ‘Shepherd’s Cane’ ou B. ‘Shepherd’s Pink Cane’ sont des Begonias bambusiformes à fleurs roses.

Cette espèce a été découverte par Jean François Drège au Cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud en 1836, et elle a été décrite la même année. Une grande partie de la confusion dans la dénomination est due au fait que beaucoup de ces plantes se trouvent dans de petites populations isolées dans la nature et qu’elles s’hybrident facilement entre elles.

Le cas de B. dregei ‘Glasgow’ aurait été clairement précisé par Carrie Karegeannes dans le numéro de mars 1974 de The Begonian dans un article titré The maple-lea vedsouth African Begonias aux pages 62 à 71. Certes, l’article donne un bon éclairage sur des espèces proches comme B. dregei, B. caffra, ou B. natalensis, mais elle ne nous apprend rien de plus ce fameux B. dregei ‘Glasgow’…

Il existe de nombreux hybrides nommés utilisant B. dregei. Il est intéressant de le croiser avec des plantes de différents groupes horticoles. Certains des cultivars plus distinctifs sont B. ‘Weltonensis’ (qui ressemble beaucoup à un B. dregei), B. ‘Airy Fairy’ et B. ‘Richard Robinson’. Ce dernier a été nommé par Alfred D. Robinson qui a longuement travaillé sur cette espèce.

Comme tous les B. dregei et leur hybrides, c’est une plante fragile, sensible à l’oïdium, au chaud, au froid, au sec, à l’humidité… il faut donc sans cesse le multiplier pour espérer le conserver.
Heureusement, il se bouture tellement bien que c’est un jeu d’enfant, c’est bien la seule chose facile dans la culture de cette plante.

This plant is sometimes found under the incorrect name of Begonia shepherdii.
« Shepherd » is attributed to a few hybrids from the catalog of Theodosia Burr Shepherd or his company that will survive after his death in 1906. They had nothing to do with a B. dregei. B. ‘Shepherd’s Cane’ or B. ‘Shepherd’s Pink Cane’ are bambusiform Begonias with pink flowers.
This species was discovered by Jean François Drège at the Cape of Good Hope, South Africa in 1836, and was described the same year. Much of the confusion in the denomination is due to the fact that many of these plants are found in small isolated populations in nature and readily hybridize with each other.
The case of B. dregei ‘Glasgow’ would have been clearly stated by Carrie Karegeannes in the March 1974 issue of The Begonian in an article entitled The maple-lea vedsouth African Begonias on pages 62 to 71. Admittedly, the article gives a good lighting on close species like B. dregei, B. caffra, or B. natalensis, but it does not teach us anything more this famous B. dregei ‘Glasgow’
There are many named hybrids using B. dregei. It is interesting to cross it with plants from different horticultural groups. Some of the more distinctive cultivars are B. ‘Weltonensis’ (which looks a lot like B. dregei), B. ‘Airy Fairy’ and B. ‘Richard Robinson’. The latter was appointed by Alfred D. Robinson, who worked extensively on this species.
Like all B. dregei and their hybrids, it is a fragile plant, sensitive to powdery mildew, hot, cold, dry, moisture … so we must constantly multiply it to hope to preserve it .
Fortunately, it cuts so well that it is a breeze, it is the only easy thing in the culture of this plant.

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Section Augustia

Section Augustia (Klotzsch) A.DC., Prodr. 15(1): 384. 1864 ≡ Augustia Klotzsch in Ber. Bekanntm. Verh. Königl. Preuss. Akad. Wiss. Berlin 1854: 124. 1854.

Plantes terrestres, tubéreuses, vivaces, feuilles alternes, plus ou moins asymétriques, inflorescences axillaires et terminales, dichasiales ou monochasiales, fleurs blanches, roses, ou rarement jaune-orangé. Fruits déhiscents près du lobe des locules, plus ou moins dressé.

B. angolensis Irmsch. (Angola) Espèce décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher Page 176, le botaniste indique que cette espèce peut-être considérée comme une forme, à l’ouest de B. sutherlandii.

B. brevibracteata Kupicha (Malawi) Espèce endémique du sud du Malawi, dans le district de Zomba, où elle fut découverte le 5 février 1964, décrite dans Flora Zambesiaca (N° 4 pages 504 et 505) en 1978, par la botaniste britannique Frances Kristina Kupicha, d’après un spécimen récolté le 18 mars 1970, au pied du Grand Ruo Gorge, l’épithète spécifique signifie « avec de courtes bractées ». Plante qui affectionne les rochers immergés et, à l’ombre, dans les crevasses dans la roche, entre 850 et 1700 mètres d’altitude. Plante tubéreuse de 30 à 90 centimètres, aux feuilles glabres, longues, acuminées, fleurs en cymes terminales blanches ou rose pâle. Les spécimens de B. brevibracteata ont été confondus, un temps, avec B. nyassensis, car les deux espèces sont à fleurs blanches et ont des distributions géographiques très restreintes. Cette espèce est plus proche de B. sutherlandii.

B. dregei Otto & A. Dietr. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce très endémique de la côte est de l’Afrique du sud, près de l’Océan Indien, entre Durban, au nord et East London, au sud, découverte par Jean François Drège près du Cap de Bonne Espérance, décrite en 1836, l’année même de sa découverte, dans Allgemeine Gartenzeitung. On le rencontre depuis la côte jusqu’à 1200 mètres d’altitude plus loin dans les terres, dans une zone qui fait approximativement 900 kilomètres de long, par une centaine de kilomètres au plus large. L’espèce et ses diverses formes sont considérées menacées en raison du faible nombre d’individus de chaque population. Bégonia érigé pouvant atteindre 1 mètre de haut qui produit un caudex enflé, ce qui lui donne l’aspect d’un bonsaï, le faisant appeler parfois « bégonia bonsaï ». Les feuilles ont un limbe extrêmement variable, plus ou moins lobé, plus ou moins acuminé ou taché de blanc ; ces variations ont entraîné de nombreux synonymes (B. macbethii, B. partita, B. parvifolia, B. richardsiana, B. rubicunda, B. natalensis, B. suffruticosa…) non reconnus par le Smithsonian. Les fleurs généralement blanches peuvent être roses et légèrement parfumées. L’ovaire tri-ailé est blanc puis devient vert. Cultivé depuis longtemps, cette plante se sème et se bouture facilement, l’idée que les boutures ne produisent pas de base renflée est une légende urbaine. En hiver, les feuilles et les tiges tombent, il faut alors une période de repos très marquée, éviter juste que le caudex se ramollisse. Un étude a montré que les petites populations aux différentes formes de feuilles ne sont pas réellement mélangées dans la nature, mais correspondent chacune à un territoire distinct, ce qui pourrait accréditer l’idée de formes locales fixées, qu’il est d’ailleurs facile de maintenir et reproduire en culture. Toutefois, en culture, ces diverses populations s’hybrident facilement. On trouvera de plus amples renseignements sur ce groupe de plantes dans le numéro de mars 1974 de The Begonian, pages 62-71, écrites par Carrie Karegeannes. Parmi les variétés naturelles locales on peut donc trouver :

B. dregei var. dregei la capacité d’hybridation de cette espèce, a mené à une profusion de cultivars :

B. ‘Aerial’ de Lyla Kilpatrick, de Perth, en Australie, en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson érigé, à la base renflée, de 50 cm de haut, peu ramifié, feuilles alternes, ovales asymétriques, vert-gris-foncé avec des taches, fleurs rose-corail en cyme.

B. ‘Annie Robinson’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Autumn’), créée par Berry, en Californie, en 1931. Plante herbacée érigée, grandes feuilles cordiformes, crénelées, pourpre rouge.

B. ‘Aurora Pink’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi au Japon (B. dregei x B. ‘Mikan’).

B. ‘Baby Face’ obtention d’Elsie Frey, de Santa Barbara, en Californie, en 1957 (B. dregei x B. rex).

B. ‘Baby Rainbow’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Cardoza Gardens’) obtenu à McKinleyville, en Californie, par Leslie Woodriff en 1940.

B. ‘Bangles’ (B. dregei x B. olbia) obtenu en Californie par Thelma O’Reilly, de La Mesa, en 1969. Petit buisson érigé aux tiges charnues, feuilles cordées, lobées et incisées, crénelées, légèrement soyeuses sur le dessus vert-clair, au nervures vert foncées inscrites en creux, floraison éparse, fleurs blanc-crème toute l’année. Parent de :

B. ‘Barnacle Goose’ type Rex obtenu en 1982 par Bob Cole, de Reseda, en Californie (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Mackerel’ type Rex obtenu par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Tic Tac Toe’ type Rex obtenu en 1981 par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Bavaria’ (B. dregei x B. ‘Weltonensis‘) semi-tubéreux créé par Froebel en Allemagne en 1879.

B. ‘Bea Roberts’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss de Westchester, en Californie, en 1978. Buisson érigé.

B. ‘Calloway’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946 en Californie.

B. ‘Carminata’ (B. dregei x B. coccinea) obtention de Veitch en 1895.

B. ‘Crispie’ obtenu par Belva Nelson Kusler de Siren, dans le Wisconsin, en 1961 (B. dregei x B. crispulata). Buisson érigé compact, à la base renflée, feuilles arrondies, crénelées, aux nervures inscrites en creux, vert-vif, fleurs blanc-jaunâtre.

B. ‘Croydon’ ou B. ‘Croyden’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss en 1978. Buisson érigé, feuilles obovales, pointues, asymétriques, lobées et dentelées, vert-brillant maculées de points blanc-argenté, fleurs en grappe, rose-nacré.

B. ‘Dainty Sue’ type Rex créé par Elsie Frey en 1962 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Dark Imp’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson très compact et ramifié, feuilles vert-bronze très sombres, cordiformes asymétriques, bords crénelés et ondulés, petits bouquets de fleurs rose-corail.

B. ‘Darl Moon’ type Rex créé par Elsie Frey en 1957 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Darling Dorothy’ création de Brad Thomson, de Lomita, en Californie, en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Deco Dawn’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000 en Floride, par Tim Anderson, type Rex, feuilles cordiformes, peu lobées, glabres, légèrement gaufrées, rose-pale et gris-clair, nervures vert-pourpré foncé.

B. ‘Deco Twirl’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000, par Tim Anderson, type Rex, grandes feuilles lobées, avec une petite spirale près du pédoncule, vert foncé maculé de points blanc-argenté, et largement taché de gris-argenté sur la moitié de la surface, nervures pourpres.

B. ‘Delphine Fosmo’ obtenu par Belva Nelson Kusler en 1973 (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’). Petit buisson compact a base renflée, feuilles légèrement lobées, crénelées et ondulées, vert-foncé à revers rose-pourpré, grappes de fleurs blanc-rosé à rose-vif.

B. ‘Dido’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, de Vista en Californie, créé en 1979. Type Rex, petites feuilles lobées, découpées et crénelées, rose vif, avec les nervures et les bords vert-foncé, fleurs blanc-jaunâtre au dessus du feuillage.

B. ‘Dollar Down’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1978. Petites feuilles spiralées, rouge-écarlate brillant, bordées de noir.

B. ‘Dressii’ créé en 1966 au Japon, par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii).

B. ‘Dryad’ semi-tubéreux (B. dregei x B. ‘Bokit’) obtenu par Leslie Woodriff en 1979.

B. ‘El Greco’ semi-tubéreux obtenu en 1996 par Charles McGough du Texas (B. dregei x B. ‘Nokomis’).

B. ‘Elven Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’).

B. ‘Esquimalt’ (B. dregei x B. ‘Glenna’) créé par Margaret I. West, de Santa Barbara, en Californie, en 1963. Petite plante de type Rex, feuilles en spirales, vertes avec les bords marron-foncé.

B. ‘Ethel Arnold’ type Rex créé par Rudolf Ziesenhenne, de Santa Barbara, en Californie en 1979 (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Even Song’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi (B. dregei x B. ‘Mikan’). Petite plante compacte, feuilles allongées, vert vif maculées de blanc-argenté, fleur rose-corail.

B. ‘Fairy Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’). Plante semi-tubereuse à base renflée et tiges charnues, petites feuilles lobées, dentelées, vert tendre maculées de taches claires, nombreuses fleurs blanches.

B. ‘Flo Belle Moseley’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton, de Lake Dallas, au Texas, en 1974. Buisson bambusiforme érigé compact, peu ramifié, feuilles asymétriques vert-bronze uni, devenant vert-vif maculées de points blanc-argenté, revers pourpré, fleurs en grappes rose-vif.

B. ‘Goshe’ (B. dregei x B. masoniana) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Plante compacte, feuillage lobé dentelé, cilié, avec des pilosités éparses, vert-clair, devenant plus foncé vers les nervures pourpres, revers pourpre, fleurs blanc-crème teintées de rose.

B. ‘Granada’ (B. dregei x B. U017) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson érigé, feuilles cordiformes lobées, dentelées, vert foncé au centre, le long des nervures, blanc-verdâtre en large tâche, puis gris-vert sur les bords, fleurs blanches ombrées de rose.

B. ‘Greenwitch’ création de Brad Thomson en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Hot Stuff’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Type Rex, au grandes feuilles lobées et crénelées, légèrement gaufrées, rouge-bourgogne, liserées de rouge-lie-de-vin, revers pourpre foncé.

B. ‘Jester’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Buisson bambusiforme érigé, feuilles cordiformes asymétriques, vert-bronze presque noires, ponctuées de petites taches blanc-argenté, fleurs rouge-écarlate en grappes pendantes.

B. ‘Knobby’ semi-tubéreux à fleurs blanches obtenu par Bob Cole, de Reseda, en Californie, en 1981.

B. ‘Little Red Wagon’ semi-tubéreux obtenu par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Maurice Amey’). Plante compacte, feuillage cordiforme, dentelé, gris clair, fleurs blanc-crème.

B. ‘Louisiana Angel’ (B. dregei x B. ‘My Special Angel’) obtenu en 2011 par Freda Holley, de Choudrant, en Louisiane. Buisson bambusiforme, grande feuilles obovales, lobées et dentelées, vert vif maculées de points blanc-argenté, et parfois liserées de blanc.

B. ‘Louisiana Dandy’ (B. dregei x B. undulata) obtenu par Freda Holley, en 2011. Buisson bambusiforme.

B. ‘Louisiana Dulcet’ (B. dregei x B. ‘Cailin Leight’) obtenu en 2014 par Freda Holley. Buisson bambusiforme, feuillage asymétrique cordiforme, vert vif, maculé de taches blanc-argenté.

B. ‘Lubbergei’ créé en 1966 par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii). Petit buisson bambusiforme, a souche semi-tubéreuse, feuilles pendantes peu lobées, découpées, vert soyeux au revers pourpre, fleurs solitaires, blanc ombré de rose.

B. ‘Moon Maid’ (B. dregei x B. chlorostricta) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Petit buisson aux fleurs rose vif. Parent de :

B. ‘Seconde Surprise’ d’Arnaud Maurières, des Serres de la Bellongue, France, 1988 (B. ‘Moon Maid’ x B. sanguinea).

B. ‘North Hollywood’ type Rex, créé en 1984 par Silvia Leatherman, de El Monte, en Californie (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Peacock’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1947. Large feuillage arrondi, asymétrique tricolore.

B. ‘Pickobeth’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton en 1970. Bambusiforme érigé de 1 m de haut, feuilles allongées, crénelées et ondulées sur les bords, ponctuées de blanc-argenté, grappes de fleurs roses.

B. ‘Red Zephir’ (B. dregei x [B. ‘Twisty Spot’ x B. ‘Curly Merry Christmas’]) de Patrick J. Worley, créé en 1980. Plante de type Rex aux feuilles en spirales, fleurs roses.

B. ‘Richardsoni’ créé par A. D. Robinson en 1950, en Californie.

B. ‘Robin’ obtention d’Elsie Frey en 1948. Plante de type Rex au port érigé, tiges pourpre sombre, feuilles cordiformes peu lobées, dentées et légèrement ondulées sur les bords, vert-foncé à l’aspect satiné, constellé de petits points blancs, surtout près des nervures rose-clair, revers rouge clair, fleurs en grappes aériennes rose vif devenant rose clair.

B. ‘Rochelle’ (B. dregei x B. ‘Meximperia’) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson à fleurs rose-vif.

B. ‘Ruby Glow’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1957. Plante de type Rex au port érigé, feuilles larges, pourprées.

B. ‘Summer Smoke’ semi-tubéreux créé par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Don Miller’). Plante érigée, petit feuillage vert-bronze luisant, maculé de points argentés, fleurs roses.

B. ‘Trush’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1948. Plante de type Rex au port érigé, compact, feuilles cordiformes, crénelées, vert-olive, très densément couvertes de points blanc-argenté, sauf autour des nervures vert-clair. L’ensemble de la plante est recouvert de pilosités blanc-argenté. Parent de :

B. ‘Fire Star’ type Rex créé par Susie Zug, de San Dimas, en Californie, en 1962 (B. ‘Trush’ x B. rex).

B. ‘Tor Two’ obtenu en 1970 par Jane E. Neal, du Sussex, en Angleterre. Plante semitubéreuse aux fleurs blanches.

B. ‘Veitch’s Carmine’ obtention de l’écossais Veitch en 1895 (B. dregei x B. coccinea). Buisson compact a tige épaisse et renflée à la base, feuilles allongées, fleurs solitaires rose-pourprées.

B. ‘Ventura’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946, en Californie (B. dregei x B. froebelii)

B. ‘Victorian Lace’ obtenu en 2001 par Tim Anderson en Floride (B. dregei x B. ‘Snow Capped’).

B. ‘Wanderer’ création de Ross Bolwell, d’Annangrowe, en Australie, en 1989 (B. dregei x B. solananthera). Plante à port semi-retombant, feuilles cordiformes lobées, glabres, vert-clair, fleurs éparses blanches.

B. ‘White Robe’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1950. Plante de type Rex à petites feuilles.

B. ‘Yakima’ (B. dregei x B. ‘Peggy-Ann’) créé par Margaret I. West, en 1964. Petite plante de type Rex au larges feuilles avec de petites spirales près du pétiole, gris-vert avec des taches et des nervures lavande.

B. dregei ‘Glasgow’ feuillage fin, lobé, vert-pale marqué de taches argentées. Parent de :

B. ‘Airy Elf’

B. ‘Airy Fairy’

B. ‘Aurora’

B. ‘Brad’s Ronnie Nevins’

B. ‘Culture Class’

B. ‘Joy Ash’

B. ‘Little Knecht’

B. ‘Walter Knecht’

B. ‘Willie Mae’

B. dregei ‘Lacey’ proposé par Kartuz Greenhouses depuis 1983. Plante semi-tubéreuse, formant un petit buisson peu ramifié, aux tiges frutescentes, petites feuilles profondément lobées et découpées, vert tendre, rares fleurs blanches.

B. dregei var. macbethii L. H. Bailey plante décrite en 1923. Buisson érigé de 50 cm, avec des tiges partant d’un caudex, feuilles lobées, fine, vert clair, fleur blanches. Parent de :

B. ‘Donald Lewis’

B. ‘Evelyn Grant’

B. ‘Linda Lewis’

B. ‘Richard Robinson’

B. dregei var. partita la variété naturelle la plus septentrionale, près de Southamom. Feuilles très fines, aux lobes aigus, vert uni, vif.

B. dregei var. suffruticosa

La culture a donné également de nombreux hybrides naturels ou horticoles, qui ont tous pour point commun, leur sensibilité à la moisissure :

B. x carminata Dombrain (B. pearcei x B. veitchii) Cet hybride naturel fut découvert par Henry Honywood Dombrain et sa description publiée en 1865 dans Floral Magazine: Comprising Figures and Descriptions of Popular Garden Flowers t. 551.

B. x cheimantha Everett ex C. Weber (B. dregei x B. socotrana) Décrit en 1969 dans Baileya. A l’origine d’un groupe de bégonias tubéreux horticoles à grandes fleurs, ce bégonia est en fait un hybride qui a été obtenu en 1892 par hybridation entre une espèce tubéreuse : B. socotrana et B. dregei. Il est à l’origine de nombreuses formes connues sous le nom de bégonias de Lorraine. Ce bégonia produit des hybrides à floraison hivernale de longue durée aux tiges vertes et charnues. Plante touffue atteignant de 30 à 45 cm de hauteur aux feuilles vertes, luisantes et arrondies, de 10 à 13 cm de large. Les fleurs sont blanches ou de différentes nuances de rose, simples et souvent solitaires, de 5 cm de large.

B. x elatior De nombreux bégonias sont issus d’hybridation du Begonia x elatior apparu au début du XXe siècle.

B. ‘Airy Fairy’ créé par Brad Thomson en 1990 à partir d’un croisement de B. dregei ‘Glasgow’ x B. sutherlandii. Plante à port compact, feuilles lobées et dentées, fleurs roses au dessus du feuillage.

B. ‘Black Gold’ (B. ‘Jumbo Jet’ x B. dregei ‘Glasgow’) voir à B. ‘Jumbo Jet’

B. ‘Culture Class’ (B. dregei ‘Glasgow’ x B. ‘Leonore Olivier’) Créé par Brad Thomson en 1990, plante buissonnante au feuillage allongé moucheté d’argent, fleurs blanches.

B. ‘Richard Robinson’ nommé au début du XXème siècle par Alfred D. Robinson, un horticulteur de San Diego qui a cultivé des centaines de plantes à partir de graines, et détecté cet exemplaire unique, différent, dans un semis de B. dregei var. macbethii en 1925. Feuilles vert tendre, ombré d’argent, peu découpées mais dentées et denticulées, fleurs blanches en hiver.

B. x ornata Clarke décrit en 1864 connu aussi sous le nom de B. ‘Weltonensis’ (B. sutherlandii x B. dregei) Hybride naturel décrit par Clarcke en 1864. Plante très ramifiée, semi-retombante, tiges roses à pourpre, petites feuilles lobées et dentées, vert uni, à fleurs roses.  Parent de :

B. ‘Airy Fairy Godmother’ créé par Brad Thomson en 1991, (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii). Petite plante tubéreuse, feuilles étroites vert vif, fleurs rose sombre.

B. ‘Andi’ obtention de Mickey Meyer, de Tathra, en Australie, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme de 1 m de haut à fleurs blanches.

B. ‘Autumn Weltoniensis’ créé par Berry en 1935, par un croisement avec B. ‘Autumn’.

B. ‘Barara Berry’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn‘), créée par Berry, en Californie, en 1934.

B. ‘Bavaria-Froebel 1879’ issu d’un croisement avec B. dregei réalisé par Froebel en 1879.

B. ‘Butterfly’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn’), créée par Berry en 1931.

B. ‘Dilli’ obtention de Mickey Meyer, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme à fleurs blanches.

B. ‘Janeyi’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii).

B. ‘Kylie’ obtention de Mickey Meyer, en 1973. Buisson bambusiforme, petites feuilles glabres, fleurs blanches.

B. ‘Lorette’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie.

B. ‘Weltonensis Alba’ (B. sutherlandii x B. dregei) décrit par Clarcke en 1864. Forme à fleurs blanches.

B. geranioides Hook.f. (Afrique du Sud, Natal) Espèce décrite en 1866 dans Botanical Magazine ; Flower-Garden Displayed paru à Londres, puis par Irmscher en 1961 d’après un holotype rapporté du Natal par « Messrs. Backhouse of York ». La plante pousse à l’état sauvage à la limite des forêts entre 600 et 1400 mètres au dessus du niveau de la mer de Karkloof, dans le centre-sud du Natal sur des pans de terre humide ou des faces rocheuses, formant de grandes colonies. Plante herbacée tubéreuse, souvent sans tige. De nombreuses feuilles en couronne, aux pétioles d’une vingtaine de centimètres, à la base très profondément cordée, apex obtus, bords irrégulièrement lobés, dont les deux faces sont finement couvertes de poils blancs. Les feuilles juvéniles sont parfois tachées de blanc avec des nervures rosâtres. Fleurs blanches isolées, sur des tiges velues de 20 à 30 centimètres de décembre à mars (été austral). Fruits à trois ailes. Cette espèce vit dans une zone où les précipitations sont uniquement estivales, et demande une période de repos complet en hiver.

B. homonyma Steud. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce décrite par le botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel dans Nomenclator Botanicus édition 2, page 194, en 1840. Il existe au moins neuf sous-populations pour un total estimé à moins de 2500 individus à l’état sauvage. L’espèce, rare dans son habitat forestier, est menacée par l’exploitation de son caudex dans la médecine traditionnelle. B. homonyma est étroitement apparenté à B. dregei avec, comme cette espèce, des niveaux de sous-populations élevées. Les deux espèce poussent dans la même région, et les données sur les allozymes ne permettent pas de les différencier réellement. Toutefois, selon les botanistes spécialistes de ces espèce, Neil Crouch, Tracy McClellan, Vivienne Williams, il existe assez de différences morphologiques entre les deux espèces pour pouvoir les différencier. B. homonyma se distingue donc par ses grandes feuilles (entre 7 x 3 cm et 11 x 6 cm) obliquement ovales, avec des bords entiers ou peu lobés, et des nervures saillantes au revers. Floraison blanche de décembre à mars, pendant l’été austral. Parent de :

B. ‘Boom Boom’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Bounty’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Dandy Dan’ (B. dichroa x B. homonyma)

B. ‘Gayle’ (B. subvillosa var. leptotricha x B. homonyma)

B. ‘Kathleen Meyer’ (B. ‘Mandarin’ x B. homonyma)

B. ‘Lucky Star’ obtenu en 1986 par le japonais Atsuyuki Ashizawa (B. ‘Kathleen Meyer’ x B. dichroa).

B. ‘Tubby’ (B. homonyma x B. aconitifolia)

B. princeae Gilg (Angola, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie) Espèce découverte le 21 décembre 1954 par Richards, près des cascades Inona, en Zambie, décrite en 1901 par le botaniste Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie publié à Leipzig. Espèce des espaces boisés, ombragées et sombres, dans les crevasses rocheuses près des chutes d’eau, sur les rives escarpées des rivières rocheuses, sur les termitières de la forêt de Brachystegia, dans un sol argileux et humifère, entre 800 et 2150 mètres. Espèce variable dans ses habitudes de croissance et la forme de ses feuilles. Plante arbustive avec un petit tubercule basal plus ou moins globuleux, rosâtre couvert de poils bruns. Feuilles presque rondes, légèrement succulentes, glabres, parfois légèrement crénelées. Fleurs en cymes solitaires roses pâle. Irmscher a divisé l’espèce en deux variétés et cinq formes basées sur la variation des feuilles et des habitudes.

B. princeae var. princeae Machado, A.B. (Angola) variété au feuillage succulent, à la manière des Crassula, découverte en 1955 près de Alto Zambeze.

B. princeae var. princeae f. grossidentata Irmsch. (Zambie) forme à feuillage succulent et dentelé

B. princeae var. princeae f. vulgata Irmsch. (Tanzanie)

B. princeae var. rhodesica variété à feuillage rappelant les Pelargoniums découverte le 20 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1440 mètres.

B. princeae var. rhodesica f. racemigera Irmsch (Zambie) forme découverte le 19 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1500 mètres.

B. pygmaea Irmsch. (Zambie) Espèce découverte le 23 février 1955 et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe pérenne naine, de 4 cm. de haut, avec un petit tubercule globuleux de moins de 5 millimètres. Tiges érigées, non ramifiées, avec des feuilles au longs pétioles, couvertes de poils blancs, glabres au dessous, presque symétriques. Inflorescences en cyme de trois fleurs. Affectionne les rives escarpées et très ombragées des forêts en sol argileux et humifère, à moins de 100 mètres d’altitude.

B. riparia Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par H. J. Schlieben en février 1832 à Mbangalaca Mbanga R. et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe de 15 à 25 cm. de hauteur, aux tiges érigées ou courbées vers le haut à partir de la base, peu ramifiées, avec peu de feuilles. Feuilles asymétriques largement obovales, crénelées, généralement glabres. Fleurs blanches ou roses en rameaux axillaires bisexuels, fruits dehiscants le long de la jonction avec l’aile. L’espèce, qui pourrait avoir complètement disparue a été trouvée à 600 mètres d’altitude, en lisière de forêt, sur les berges d’une rivière.

B. stolzii Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte à Stolz en 1911, par H. J. Schlieben le 5 février 1931, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe tubéreuse buissonnante à tiges minces, érigées ou ascendantes, succulentes, produisant des bulbilles à l’aisselle des feuilles. Découverte à environs 100 mètres d’altitude, en forêt à l’ombre, sur les rochers le long des cours d’eaux ou près de cascades.

B. sutherlandii Hook.f. (Afrique du Sud, Lesotho, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie, Zimbabwe) Espèce décrite par J. D. Hooker dans le Curtis’s Botanical Magazine en 1868, et en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Plante tubéreuse vivace de 10 à 35 centimètres. Tiges glabres ou faiblement poilues ramifiées, provenant d’un gros tubercule ellipsoïde. Feuillage dense, feuilles poilues, pétiolées, longues, ovales à lancéolées, fortement dentées. Bulbilles parfois présents à l’aisselle des feuilles, surtout avant la mise en repos hivernal de la plante. Fleurs en cymes terminales, oranges, ou, rarement, jaunes. Capsule triangulaire, dont les ailes sont parfois plus grandes. Plante des ravins profonds, près des chutes d’eau ou des crevasses dans les roches humides, entre 900 et 1800 mètres. Irmscher a divisé l’espèce B. sutherlandii en quatre formes et variétés :

B. sutherlandii f. densiserrata Irmsch. (Tanzanie)

B. sutherlandii ssp. latior (Irmsch.) Kupicha (Zambie) découverte le 21 décembre 1954, près de la cascade Inono à 900 mètres d’altitude.

B. sutherlandii var. rubrifolia Irmsch. aux petites feuilles ovales, rougeâtres, ressemble vaguement à B. rumpiensis, géographiquement voisin, mais les caractères des fleurs et des fruits distinguent ces deux espèces.

B. sutherlandii var. subcuneata Irmsch. (Malawi, Mozambique, Tanzanie) dont la forme des feuilles légèrement différentes fournit toujours un sujet de discussion entre botanistes.

B. tayloriana Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par Richards le 10 décembre 1956, sur le Mont Chala, dans le district de Ufipa, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Espèce probablement disparue à l’état sauvage depuis sa découverte, qui poussait à la base de rochers, dans des crevasses, à 2100 mètres d’altitude. Herbe de 10 à 25 centimètres aux tiges érigées, ramifiées, couvertes de pilosités. Stipules membraneuses persistantes. Feuilles asymétriques ovales, crénelées, velues au dessus et sur les nervures au dessous. Inflorescences bisexuées de fleurs roses en cyme à bractées persistantes, fruits ovoïdes ailés, une aile plus grande que les autres, déhiscence le long de la jonction avec l’aile.

B. walkefieldii Gild ex Engl. (Kenya, Tanzanie) Espèce décrite en 1921 dans Die Vegetation der Erde: sammlung pflanzengeographischer monographien 9 (III, 2) page : 620, in obs par le botaniste allemand Heinrich Gustav Adolf Engler, puis par Ernest Friedrich Gilg dans Pflanzenwelt Afrikas. Plante des forêts pluviales à feuilles persistantes, mais également dans des forêts secondaires, plutôt ouvertes, près des rivières. Commun dans certains biotopes en compagnie de Saintpaulia et Dorstenia warneckei entre 200 et 1050 mètres d’altitude. Herbe caulescente, vivace mais de courte durée ou annuelle, avec des tiges épaisses de 20 à 40 centimètres partant d’un tubercule. Produit des bulbilles à l’aisselle des feuilles avant de disparaître en fin de floraison.