Begonia longipetiolata

Espèce découverte par Max J. Dinklage, en fleurs en mars, dans le sud du Cameroun (mais on ne sait pas en quelle année).
La nouvelle espèce à été nommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 92.

Dénommée Begonia squamulosa var. bipindensis par Nicolas Hallé et décrite en 1972 dans Adansonia: recueil périodique d’observations botanique, volume 2 numéro 12, page 365, planche 4, figure 1, les botanistes on finalement décidé que la plante découverte par Hallé n’était pas une variété nouvelle de l’espèce, mais un synonyme de la plante décrite par Ernest Friedrich Gilg.

Espèce épiphyte, tige couchée, rampante, pouvant atteindre 1 mètre de longueur, et formant des racines à chaque nœud. Feuilles plus ou moins symétriques, elliptique à oblongues, presque linéaire ou étroitement obovales, de forme très variables, ce qui peut entrainer des confusions. Inflorescences unisexuées. Les inflorescences mâles portent de 5 à 70 fleurs pendantes, aplaties ; les inflorescences femelles portent une ou deux fleurs, subsessiles. Les fruits, caractéristiques, en forme de saucisses, sont rétrécis vers le sommet et s’ouvrent selon tris fentes déhiscentes.

Présent dans les forêts ombrophiles de Guinée Équatoriale, du Gabon, et de la République du Congo entre 100 et 850 mètres d’altitude.

Rare en culture dans les collections privées, cette plante est souvent présentée en suspensions dans les collections des jardins botaniques.
Multiplication par marcotage (naturel).

 

Species discovered by Max J. Dinklage, in bloom in March, in the south of Cameroon (but we do not know in what year).
The new species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie nr. 34, page 92.
Called Begonia squamulosa var. bipindensis by Nicolas Hallé and described in 1972 in Adansonia: periodic collection of botanical observations, volume 2 number 12, page 365, plate 4, figure 1, the botanists finally decided that the plant discovered by Hallé was not a new variety of the species, but a synonym of the plant described by Ernest Friedrich Gilg.
Epiphytic species, recumbent, creeping stem, up to 1 meter long, forming roots at each node. Leaves more or less symmetrical, elliptic to oblong, almost linear or closely obovate, very variable in shape, which can lead to confusion. Unisexual inflorescences. Male inflorescences have from 5 to 70 pendulous flowers, flattened; the female inflorescences carry one or two flowers, subsessile. The fruit, characteristic, sausage-shaped, is narrowed towards the top and opens according to three dehiscent slits.
Present in the rainforests of Equatorial Guinea, Gabon, and the Republic of Congo between 100 and 850 meters above sea level.
Rare in culture in private collections, this plant is often presented in suspensions in the collections of botanical gardens.
Multiplication by marcotage (natural).

Begonia mildbraedii

La plante a été découverte au Burundi, en fleurs mi-avril 1908, par Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) entre Mawanbi et Awakubi à Abarangu dans la haute forêt sur le chemin.

Elle a été décrite en 1913 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
L’épithète spécifique honore l’inventeur de la plante.
L’espèce fait partie de la section Scutobegonia.
Synonymes :
B. calabarica auct. non Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. non Warburg: De Wildeman

Plante rhizomateuse de 20 à 30 centimètres de haut, feuilles peltées, feuille asymétrique, circulaire à largement elliptique-ovale, sommet arrondi, bords parfois faiblement ondulés, inflorescence sur un pédoncule de 2 à 7 centimètres, avec 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles à tépales jaunes, capsule ovoïde à 3 ou 4 ailes obovales.

Begonia mildbraedii – Gabon: Zone de Mabounié, à 45 km au sud-ouest de Lambaréné, rive nord de la rivière Ngounié.
Photos Ehoarn Bidault – 16 juin 2014

Il existe un hybride naturel, probablement B. mildbraedii x B. scutifolia, dans la région de Belinga au Gabon. Les spécimens récoltés par Breteler & de Wilde présentent des limbes ayant la forme de celles de Begonia scutifolia à feuilles larges, mais une nervation tertiaire plus importante. De plus, l’ovaire est obovale et a les ailes obovales.

Plante terrestre ou sur les rochers moussus humides ou les parois rocheuses, souvent près des ruisseaux, des rivières, des cascades ou des sources; souvent sur des pentes, le lits des ruisseaux ou des bas-cotés des pistes forestières escarpées, à l’ombre ou à l’ombre profonde d’une forêt ombrophile primaire ou ancienne, sur sol argileux à sableux, trouvé en association avec des Lycopodiales, dans la forêt de Cynometra, en forêt avec Raphia ou Gilbertiodendron dewevrei et Parinari excelsa ou Macrolobium, entre 100 et 950 mètres d’altitude.
Encore une fois une espèce variable qui ressemble beaucoup à Begonia quadrialata avec laquelle elle était souvent considérée autrefois comme conspécifique. Il se distingue toutefois par la forme plus large de la partie loculaire de l’ovaire et du fruit, associée à un ovaire et un fruit de forme généralement plus obtriangulaire, le fruit souvent suspendu sur un pédicelle courbé, la présence de tissu sclérenchymateux (mais pas beaucoup) le long des nervures et la présence de glandes isolées allongées.
Pour les botanistes, dans la section Scutobegonia, B. mildbraedii est à la charnière des lignages, entre le groupe B. ferramica d’une part, et avec le groupe B. aggeloptera et le groupe B. wilksii d’autre part.

Culture en terrarium.
Multiplication par semis ou boutures.

The plant was discovered in Burundi, blooming mid-April 1908, by Gottfried Wilhelm Johannes Mildbraed (1879 – 1954) between Mawanbi and Awakubi in Abarangu in the high forest on the way.
It was described in 1913 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907-1908, Botanik 2, page 574.
The specific epithet honors the inventor of the plant.
The species is part of the section Scutobegonia.
Synonyms:
B. calabarica auct. no Warburg: Wilczek
B. quadrialata auct. no Warburg: De Wildeman
Rhizomatous plant 20 to 30 cm high, peltate leaves, asymmetrical leaf, circular to broadly elliptical-oval, rounded tip, sometimes slightly undulating margins, inflorescence on a peduncle of 2 to 7 centimeters, with 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female flowers with yellow tepals, ovoid capsule with 3 or 4 obovate wings.
There is one hybrid, probably B. mildbraedii x B. scutifolia, in the Belinga region of Gabon. Specimens harvested by Breteler & de Wilde have leaf-shaped limbs of B. scutifolia broadleaf, but greater tertiary rearing. In addition, the ovary is obovate and has obovate wings.
Land plant or on wet mossy rocks or rock faces, often near streams, rivers, waterfalls or springs; often on slopes, creek beds or steep forest slopes, in the shade or deep shade of a primary or old rain forest, on clay to sandy soil, found in association with Lycopodiales , in the forest of Cynometra, in forest with Raphia or Gilbertiodendron dewevrei and Parinari excelsa or Macrolobium, between 100 and 950 meters above sea level.
Again a variable species that is very similar to B. quadrialata with which it was often considered conspecific. However, it is distinguished by the larger form of the locular part of the ovary and the fruit, associated with an ovary and a fruit of generally more obtriangular shape, the fruit often suspended on a curved pedicel, the presence of sclerenchymal tissue (but not much) along the veins and the presence of elongated isolated glands.
For botanists, in the Scutobegonia section, B. mildbraedii is at the hinge of lineages, between the group B. ferramica on the one hand, and with the group B. aggeloptera and the group B. wilksii on the other hand.
Terrarium culture.
Multiplication by sowing or cuttings.

Begonia potamophila

La plante a été découverte au Cameroum par Georg August Zenker (1855-1922) entre juin 1899 et le début de l’année 1900, en diverses places.
Terrestre sur le sol de la forêt, sur des rochers moussus ou sur des falaises abruptes en forêt primaire ou sur des sites ombragés, parfois dans la forêt marécageuse, localement abondant sur les pentes des collines, souvent près des ruisseaux et des rivières, depuis le niveau de la mer jusqu’à près de 800 mètres d’altitude.

L’espèce a été dénommée et décrite en 1904 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie numéro 34, page 89.
L’espèce appartient à la section Loasibegonia.
Synonymes :
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg

Plante rhizomateuse de 25 à 40 centimètres de haut, feuilles peltées largement elliptiques à circulaires, bords parfois denticulés, avec quelques poils épars à la surface supérieure, inflorescences de 2 à 4 fleurs mâles et 1 ou 2 fleurs femelles, jaunes.

Begonia potamophila au Gabon : Ivindo National Park- Photo Nicolas Texier (2 avril 2017)
Begonia potamophila au Gabon : Site Ramsar de Birougou, 20 km au Nord de Malinga, village Mbomo, vers la Bibaka – Photo Ehoarn Bidault (19 mars 2018)

Culture délicate en terrarium.
Multiplication par boutures de rhizome.

The plant was discovered in the Cameroon by Georg August Zenker (1855-1922) between June 1899 and the beginning of the year 1900, in various places.
Terrestrial on forest floor, on mossy rocks or on steep cliffs in primary forest or on shady sites, sometimes in swamp forest, locally abundant on hill slopes, often near streams and rivers, since sea ​​level up to nearly 800 meters above sea level.
The species was named and described in 1904 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie number 34, page 89.
The species belongs to the section Loasibegonia.
Synonyms:
Begonia batesii C.DC.
Begonia macropoda Gilg
Rhizomatous plant 25 to 40 cm high, peltate leaves widely elliptical to circular, margins sometimes denticulate, with some scattered hairs on the upper surface, inflorescences of 2 to 4 male flowers and 1 or 2 female, yellow flowers.
Delicate terrarium culture.
Multiplication by rhizome cuttings.

Begonia potamophila et Begonia montis-elephantis ensemble sur une falaise verticale de schiste, suintant en permanence, Cameroun : Mont des Éléphants, Kribi. – Photo Patrick Blanc

Begonia staudtii

Alois Staudt avait découvert la plante le 10 février 1895, en fleurs, dans la région de Lolodorf au Cameroun, où l’espèce affectionne les failles des parois rocheuses recouvertes de mousses, mais également l’humus et les troncs d’arbres dans la jungle humide et ombragée, entre 400 et 700 mètres d’altitude.

La vie de Alois Staudt est peu connue. De 1893 à 1895 il est l’assistant de Georg August Zenker qui dirige la station scientifique de Yaoundé. En 1895, après le départ de Zenker, il prend en charge la station scientifique de Lolodorf, puis de 1895 jusqu’à sa mort, le 11 mai 1897 celle de Johann-Albrechtshöhe (auj. Kumba, près du lac Barombi Mbo).

Begonia staudii dans le Parc National de Korup, Mont Yuhan entre 850 mètres et le sommet à 1111 mètres. Photo prise par Vincent Droissart, de l’IRD, le 6 mars 2012

L’espèce fait partie de la section Loasibegonia et a été décrite en 1905 par Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 34, page 90. Son épithète spécifique staudtii rend hommage au botaniste allemand inventeur de l’espèce A. Staudt.

 

Il existe trois variétés selon les botanistes :

Begonia staudtii var. caloskiada N. Hallé
Begonia staudtii var. dispersipilosa Irmsch.
Begonia staudtii var. staudtii

B. microsperma x B. staudtii

Il existe également un (ou deux ?) hybride naturel entre B. microsperma et B. staudtii (photo ci-dessus).

Begonia ‘Gold Coast’ – Image source: http://www.begonia-net.com/
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En 1975, Phillip Seitner de Chicago a obtenu le cultivar B. ‘Gold Coast’ qui est issu d’un croisement entre B. prismatocarpa x B.  staudtii var. dispersipilosa.
En 1975 également, Goldie Frost de Garden Grove en Californie a croisé B. ‘Pearlii’ x B. staudtii et obtenu les cultivars B. ‘Frosty Knight’ et B. ‘Pink Lemonade’.
B. ‘Golden Girl’ serait le fruit d’un croisement entre B. primatoscarpa et B. staudtii, mais il semble que la plante n’existe plus.

 

Plante rhizomateuse avec des feuilles acuminées circulaires, fortement ciliées et à la surface gauffrée avec de gros poils rouges qui ressemblent à des épines sur leur face inférieure. Les poils sur le dessus des feuilles sont blancs transparents, plus longs et beaucoup plus fins. Les jeunes feuilles sont fortement couverts de poils blancs. Fleurs jaunes à orange en automne.

Culture relativement aisée si l’on tiens compte des besoins de l’espèce, notamment en matière organique, en chaleur constante et en humidité.
On peut la cultiver en pot, dans un grand terrarium, ou tenter sa culture comme plante épiphyte, sur un mur, dans un panier suspendu ou au creux d’une branche.
Multiplication par division, marcotage ou bouture de feuilles pétiolées.

Alois Staudt had discovered the plant on February 10, 1895, in bloom, in the region of Lolodorf in Cameroon, where the species likes the faults of the rock walls covered with moss, but also the humus and the trunks of trees in the jungle wet and shady, between 400 and 700 meters above sea level.
The life of Alois Staudt is little known. From 1893 to 1895 he is the assistant of Georg August Zenker who directs the scientific station of Yaoundé. In 1895, after the departure of Zenker, he took charge of the scientific station of Lolodorf, then from 1895 until his death, on May 11, 1897 that of Johann-Albrechtshöhe (at the moment Kumba, near the lake Barombi Mbo).
The species is part of the Loasibegonia section and was described in 1905 by Ernest Friedrich Gilg (1867-1933) in Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie volume 34, page 90. Its specific staudtii epithet pays homage to the German botanist inventor of the species A. Staudt.
There are three varieties according to botanists:
B. staudtii var. caloskiada N. Hallé
B. staudtii var. dispersipilosa Irmsch.
B. staudtii var. staudtii
There is also one (or two?) Natural hybrid between B. microsperma and B. staudtii.
In 1975, Phillip Seitner of Chicago obtained the cultivar B. ‘Gold Coast’ which comes from a cross between B. prismatocarpa x B. staudtii var. dispersipilosa.
Also in 1975, Goldie Frost of Garden Grove, California, crossed B. ‘Pearlii’ x B. staudtii and obtained B. ‘Frosty Knight’ and B. ‘Pink Lemonade’.
B. ‘Golden Girl’ would be the result of a cross between B. primatoscarpa and B. staudtii, but it seems that the plant no longer exists.
Rhizomatous plant with circular acuminate leaves, strongly ciliate and waffled surface with large red hairs that look like spines on their underside. The hairs on the top of the leaves are transparent whites, longer and much thinner. Young leaves are heavily covered with white hairs. Yellow to orange flowers in autumn.
Relatively easy to grow considering the needs of the species, including organic matter, constant heat and moisture.
It can be grown in pots, in a large terrarium, or can be grown as an epiphytic plant, on a wall, in a hanging basket or in the hollow of a branch.
Multiplication by division, marcotage or cuttings of petiolate leaves.

Section Augustia

Section Augustia (Klotzsch) A.DC., Prodr. 15(1): 384. 1864 ≡ Augustia Klotzsch in Ber. Bekanntm. Verh. Königl. Preuss. Akad. Wiss. Berlin 1854: 124. 1854.

Plantes terrestres, tubéreuses, vivaces, feuilles alternes, plus ou moins asymétriques, inflorescences axillaires et terminales, dichasiales ou monochasiales, fleurs blanches, roses, ou rarement jaune-orangé. Fruits déhiscents près du lobe des locules, plus ou moins dressé.

B. angolensis Irmsch. (Angola) Espèce décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher Page 176, le botaniste indique que cette espèce peut-être considérée comme une forme, à l’ouest de B. sutherlandii.

B. brevibracteata Kupicha (Malawi) Espèce endémique du sud du Malawi, dans le district de Zomba, où elle fut découverte le 5 février 1964, décrite dans Flora Zambesiaca (N° 4 pages 504 et 505) en 1978, par la botaniste britannique Frances Kristina Kupicha, d’après un spécimen récolté le 18 mars 1970, au pied du Grand Ruo Gorge, l’épithète spécifique signifie « avec de courtes bractées ». Plante qui affectionne les rochers immergés et, à l’ombre, dans les crevasses dans la roche, entre 850 et 1700 mètres d’altitude. Plante tubéreuse de 30 à 90 centimètres, aux feuilles glabres, longues, acuminées, fleurs en cymes terminales blanches ou rose pâle. Les spécimens de B. brevibracteata ont été confondus, un temps, avec B. nyassensis, car les deux espèces sont à fleurs blanches et ont des distributions géographiques très restreintes. Cette espèce est plus proche de B. sutherlandii.

B. dregei Otto & A. Dietr. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce très endémique de la côte est de l’Afrique du sud, près de l’Océan Indien, entre Durban, au nord et East London, au sud, découverte par Jean François Drège près du Cap de Bonne Espérance, décrite en 1836, l’année même de sa découverte, dans Allgemeine Gartenzeitung. On le rencontre depuis la côte jusqu’à 1200 mètres d’altitude plus loin dans les terres, dans une zone qui fait approximativement 900 kilomètres de long, par une centaine de kilomètres au plus large. L’espèce et ses diverses formes sont considérées menacées en raison du faible nombre d’individus de chaque population. Bégonia érigé pouvant atteindre 1 mètre de haut qui produit un caudex enflé, ce qui lui donne l’aspect d’un bonsaï, le faisant appeler parfois « bégonia bonsaï ». Les feuilles ont un limbe extrêmement variable, plus ou moins lobé, plus ou moins acuminé ou taché de blanc ; ces variations ont entraîné de nombreux synonymes (B. macbethii, B. partita, B. parvifolia, B. richardsiana, B. rubicunda, B. natalensis, B. suffruticosa…) non reconnus par le Smithsonian. Les fleurs généralement blanches peuvent être roses et légèrement parfumées. L’ovaire tri-ailé est blanc puis devient vert. Cultivé depuis longtemps, cette plante se sème et se bouture facilement, l’idée que les boutures ne produisent pas de base renflée est une légende urbaine. En hiver, les feuilles et les tiges tombent, il faut alors une période de repos très marquée, éviter juste que le caudex se ramollisse. Un étude a montré que les petites populations aux différentes formes de feuilles ne sont pas réellement mélangées dans la nature, mais correspondent chacune à un territoire distinct, ce qui pourrait accréditer l’idée de formes locales fixées, qu’il est d’ailleurs facile de maintenir et reproduire en culture. Toutefois, en culture, ces diverses populations s’hybrident facilement. On trouvera de plus amples renseignements sur ce groupe de plantes dans le numéro de mars 1974 de The Begonian, pages 62-71, écrites par Carrie Karegeannes. Parmi les variétés naturelles locales on peut donc trouver :

B. dregei var. dregei la capacité d’hybridation de cette espèce, a mené à une profusion de cultivars :

B. ‘Aerial’ de Lyla Kilpatrick, de Perth, en Australie, en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson érigé, à la base renflée, de 50 cm de haut, peu ramifié, feuilles alternes, ovales asymétriques, vert-gris-foncé avec des taches, fleurs rose-corail en cyme.

B. ‘Annie Robinson’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Autumn’), créée par Berry, en Californie, en 1931. Plante herbacée érigée, grandes feuilles cordiformes, crénelées, pourpre rouge.

B. ‘Aurora Pink’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi au Japon (B. dregei x B. ‘Mikan’).

B. ‘Baby Face’ obtention d’Elsie Frey, de Santa Barbara, en Californie, en 1957 (B. dregei x B. rex).

B. ‘Baby Rainbow’ plante de type Rex (B. dregei x B. ‘Cardoza Gardens’) obtenu à McKinleyville, en Californie, par Leslie Woodriff en 1940.

B. ‘Bangles’ (B. dregei x B. olbia) obtenu en Californie par Thelma O’Reilly, de La Mesa, en 1969. Petit buisson érigé aux tiges charnues, feuilles cordées, lobées et incisées, crénelées, légèrement soyeuses sur le dessus vert-clair, au nervures vert foncées inscrites en creux, floraison éparse, fleurs blanc-crème toute l’année. Parent de :

B. ‘Barnacle Goose’ type Rex obtenu en 1982 par Bob Cole, de Reseda, en Californie (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Mackerel’ type Rex obtenu par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Tic Tac Toe’ type Rex obtenu en 1981 par Bob Cole (B. ‘Bangles’ x B. ‘Her Majesty Sylvia Leatherman’).

B. ‘Bavaria’ (B. dregei x B. ‘Weltonensis‘) semi-tubéreux créé par Froebel en Allemagne en 1879.

B. ‘Bea Roberts’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss de Westchester, en Californie, en 1978. Buisson érigé.

B. ‘Calloway’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946 en Californie.

B. ‘Carminata’ (B. dregei x B. coccinea) obtention de Veitch en 1895.

B. ‘Crispie’ obtenu par Belva Nelson Kusler de Siren, dans le Wisconsin, en 1961 (B. dregei x B. crispulata). Buisson érigé compact, à la base renflée, feuilles arrondies, crénelées, aux nervures inscrites en creux, vert-vif, fleurs blanc-jaunâtre.

B. ‘Croydon’ ou B. ‘Croyden’ (B. dregei x B. ‘Orange Supreme’) créé par Irene Nuss en 1978. Buisson érigé, feuilles obovales, pointues, asymétriques, lobées et dentelées, vert-brillant maculées de points blanc-argenté, fleurs en grappe, rose-nacré.

B. ‘Dainty Sue’ type Rex créé par Elsie Frey en 1962 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Dark Imp’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Petit buisson très compact et ramifié, feuilles vert-bronze très sombres, cordiformes asymétriques, bords crénelés et ondulés, petits bouquets de fleurs rose-corail.

B. ‘Darl Moon’ type Rex créé par Elsie Frey en 1957 (B. dregei x B. rex)

B. ‘Darling Dorothy’ création de Brad Thomson, de Lomita, en Californie, en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Deco Dawn’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000 en Floride, par Tim Anderson, type Rex, feuilles cordiformes, peu lobées, glabres, légèrement gaufrées, rose-pale et gris-clair, nervures vert-pourpré foncé.

B. ‘Deco Twirl’ (B. dregei x B. rex) obtenu en 2000, par Tim Anderson, type Rex, grandes feuilles lobées, avec une petite spirale près du pédoncule, vert foncé maculé de points blanc-argenté, et largement taché de gris-argenté sur la moitié de la surface, nervures pourpres.

B. ‘Delphine Fosmo’ obtenu par Belva Nelson Kusler en 1973 (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’). Petit buisson compact a base renflée, feuilles légèrement lobées, crénelées et ondulées, vert-foncé à revers rose-pourpré, grappes de fleurs blanc-rosé à rose-vif.

B. ‘Dido’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, de Vista en Californie, créé en 1979. Type Rex, petites feuilles lobées, découpées et crénelées, rose vif, avec les nervures et les bords vert-foncé, fleurs blanc-jaunâtre au dessus du feuillage.

B. ‘Dollar Down’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1978. Petites feuilles spiralées, rouge-écarlate brillant, bordées de noir.

B. ‘Dressii’ créé en 1966 au Japon, par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii).

B. ‘Dryad’ semi-tubéreux (B. dregei x B. ‘Bokit’) obtenu par Leslie Woodriff en 1979.

B. ‘El Greco’ semi-tubéreux obtenu en 1996 par Charles McGough du Texas (B. dregei x B. ‘Nokomis’).

B. ‘Elven Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’).

B. ‘Esquimalt’ (B. dregei x B. ‘Glenna’) créé par Margaret I. West, de Santa Barbara, en Californie, en 1963. Petite plante de type Rex, feuilles en spirales, vertes avec les bords marron-foncé.

B. ‘Ethel Arnold’ type Rex créé par Rudolf Ziesenhenne, de Santa Barbara, en Californie en 1979 (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Even Song’ semi-tubéreux obtenu en 1999 par Yamaguchi (B. dregei x B. ‘Mikan’). Petite plante compacte, feuilles allongées, vert vif maculées de blanc-argenté, fleur rose-corail.

B. ‘Fairy Wings’ créé par Brad Thomson en 2003 (B. dregei x B. ‘Charles Jaros’). Plante semi-tubereuse à base renflée et tiges charnues, petites feuilles lobées, dentelées, vert tendre maculées de taches claires, nombreuses fleurs blanches.

B. ‘Flo Belle Moseley’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton, de Lake Dallas, au Texas, en 1974. Buisson bambusiforme érigé compact, peu ramifié, feuilles asymétriques vert-bronze uni, devenant vert-vif maculées de points blanc-argenté, revers pourpré, fleurs en grappes rose-vif.

B. ‘Goshe’ (B. dregei x B. masoniana) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Plante compacte, feuillage lobé dentelé, cilié, avec des pilosités éparses, vert-clair, devenant plus foncé vers les nervures pourpres, revers pourpre, fleurs blanc-crème teintées de rose.

B. ‘Granada’ (B. dregei x B. U017) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson érigé, feuilles cordiformes lobées, dentelées, vert foncé au centre, le long des nervures, blanc-verdâtre en large tâche, puis gris-vert sur les bords, fleurs blanches ombrées de rose.

B. ‘Greenwitch’ création de Brad Thomson en 1995 (B. dregei x B. rex). Type Rex.

B. ‘Hot Stuff’ (B. dregei x B. ‘Reflection’) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Type Rex, au grandes feuilles lobées et crénelées, légèrement gaufrées, rouge-bourgogne, liserées de rouge-lie-de-vin, revers pourpre foncé.

B. ‘Jester’ de Lyla Kilpatrick en 1994 (B. dregei x B. ‘Orange Pinafore’). Buisson bambusiforme érigé, feuilles cordiformes asymétriques, vert-bronze presque noires, ponctuées de petites taches blanc-argenté, fleurs rouge-écarlate en grappes pendantes.

B. ‘Knobby’ semi-tubéreux à fleurs blanches obtenu par Bob Cole, de Reseda, en Californie, en 1981.

B. ‘Little Red Wagon’ semi-tubéreux obtenu par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Maurice Amey’). Plante compacte, feuillage cordiforme, dentelé, gris clair, fleurs blanc-crème.

B. ‘Louisiana Angel’ (B. dregei x B. ‘My Special Angel’) obtenu en 2011 par Freda Holley, de Choudrant, en Louisiane. Buisson bambusiforme, grande feuilles obovales, lobées et dentelées, vert vif maculées de points blanc-argenté, et parfois liserées de blanc.

B. ‘Louisiana Dandy’ (B. dregei x B. undulata) obtenu par Freda Holley, en 2011. Buisson bambusiforme.

B. ‘Louisiana Dulcet’ (B. dregei x B. ‘Cailin Leight’) obtenu en 2014 par Freda Holley. Buisson bambusiforme, feuillage asymétrique cordiforme, vert vif, maculé de taches blanc-argenté.

B. ‘Lubbergei’ créé en 1966 par Naoyuki Uemura (B. dregei x B. lubbersii). Petit buisson bambusiforme, a souche semi-tubéreuse, feuilles pendantes peu lobées, découpées, vert soyeux au revers pourpre, fleurs solitaires, blanc ombré de rose.

B. ‘Moon Maid’ (B. dregei x B. chlorostricta) de Patrick J. Worley, créé en 1981. Petit buisson aux fleurs rose vif. Parent de :

B. ‘Seconde Surprise’ d’Arnaud Maurières, des Serres de la Bellongue, France, 1988 (B. ‘Moon Maid’ x B. sanguinea).

B. ‘North Hollywood’ type Rex, créé en 1984 par Silvia Leatherman, de El Monte, en Californie (B. dregei x B. rex cv.).

B. ‘Peacock’ plante de type Rex obtenu par Leslie Woodriff en 1947. Large feuillage arrondi, asymétrique tricolore.

B. ‘Pickobeth’ (B. dregei x B. ‘Laura Engelbert’) par Mae Blanton en 1970. Bambusiforme érigé de 1 m de haut, feuilles allongées, crénelées et ondulées sur les bords, ponctuées de blanc-argenté, grappes de fleurs roses.

B. ‘Red Zephir’ (B. dregei x [B. ‘Twisty Spot’ x B. ‘Curly Merry Christmas’]) de Patrick J. Worley, créé en 1980. Plante de type Rex aux feuilles en spirales, fleurs roses.

B. ‘Richardsoni’ créé par A. D. Robinson en 1950, en Californie.

B. ‘Robin’ obtention d’Elsie Frey en 1948. Plante de type Rex au port érigé, tiges pourpre sombre, feuilles cordiformes peu lobées, dentées et légèrement ondulées sur les bords, vert-foncé à l’aspect satiné, constellé de petits points blancs, surtout près des nervures rose-clair, revers rouge clair, fleurs en grappes aériennes rose vif devenant rose clair.

B. ‘Rochelle’ (B. dregei x B. ‘Meximperia’) de Patrick J. Worley, créé en 1982. Petit buisson à fleurs rose-vif.

B. ‘Ruby Glow’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1957. Plante de type Rex au port érigé, feuilles larges, pourprées.

B. ‘Summer Smoke’ semi-tubéreux créé par Tim Anderson en 2001 (B. dregei x B. ‘Don Miller’). Plante érigée, petit feuillage vert-bronze luisant, maculé de points argentés, fleurs roses.

B. ‘Trush’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1948. Plante de type Rex au port érigé, compact, feuilles cordiformes, crénelées, vert-olive, très densément couvertes de points blanc-argenté, sauf autour des nervures vert-clair. L’ensemble de la plante est recouvert de pilosités blanc-argenté. Parent de :

B. ‘Fire Star’ type Rex créé par Susie Zug, de San Dimas, en Californie, en 1962 (B. ‘Trush’ x B. rex).

B. ‘Tor Two’ obtenu en 1970 par Jane E. Neal, du Sussex, en Angleterre. Plante semitubéreuse aux fleurs blanches.

B. ‘Veitch’s Carmine’ obtention de l’écossais Veitch en 1895 (B. dregei x B. coccinea). Buisson compact a tige épaisse et renflée à la base, feuilles allongées, fleurs solitaires rose-pourprées.

B. ‘Ventura’ créé par Eva Kenworthy Gray en 1946, en Californie (B. dregei x B. froebelii)

B. ‘Victorian Lace’ obtenu en 2001 par Tim Anderson en Floride (B. dregei x B. ‘Snow Capped’).

B. ‘Wanderer’ création de Ross Bolwell, d’Annangrowe, en Australie, en 1989 (B. dregei x B. solananthera). Plante à port semi-retombant, feuilles cordiformes lobées, glabres, vert-clair, fleurs éparses blanches.

B. ‘White Robe’ (B. dregei x B. rex cv.) obtention d’Elsie Frey, en 1950. Plante de type Rex à petites feuilles.

B. ‘Yakima’ (B. dregei x B. ‘Peggy-Ann’) créé par Margaret I. West, en 1964. Petite plante de type Rex au larges feuilles avec de petites spirales près du pétiole, gris-vert avec des taches et des nervures lavande.

B. dregei ‘Glasgow’ feuillage fin, lobé, vert-pale marqué de taches argentées. Parent de :

B. ‘Airy Elf’

B. ‘Airy Fairy’

B. ‘Aurora’

B. ‘Brad’s Ronnie Nevins’

B. ‘Culture Class’

B. ‘Joy Ash’

B. ‘Little Knecht’

B. ‘Walter Knecht’

B. ‘Willie Mae’

B. dregei ‘Lacey’ proposé par Kartuz Greenhouses depuis 1983. Plante semi-tubéreuse, formant un petit buisson peu ramifié, aux tiges frutescentes, petites feuilles profondément lobées et découpées, vert tendre, rares fleurs blanches.

B. dregei var. macbethii L. H. Bailey plante décrite en 1923. Buisson érigé de 50 cm, avec des tiges partant d’un caudex, feuilles lobées, fine, vert clair, fleur blanches. Parent de :

B. ‘Donald Lewis’

B. ‘Evelyn Grant’

B. ‘Linda Lewis’

B. ‘Richard Robinson’

B. dregei var. partita la variété naturelle la plus septentrionale, près de Southamom. Feuilles très fines, aux lobes aigus, vert uni, vif.

B. dregei var. suffruticosa

La culture a donné également de nombreux hybrides naturels ou horticoles, qui ont tous pour point commun, leur sensibilité à la moisissure :

B. x carminata Dombrain (B. pearcei x B. veitchii) Cet hybride naturel fut découvert par Henry Honywood Dombrain et sa description publiée en 1865 dans Floral Magazine: Comprising Figures and Descriptions of Popular Garden Flowers t. 551.

B. x cheimantha Everett ex C. Weber (B. dregei x B. socotrana) Décrit en 1969 dans Baileya. A l’origine d’un groupe de bégonias tubéreux horticoles à grandes fleurs, ce bégonia est en fait un hybride qui a été obtenu en 1892 par hybridation entre une espèce tubéreuse : B. socotrana et B. dregei. Il est à l’origine de nombreuses formes connues sous le nom de bégonias de Lorraine. Ce bégonia produit des hybrides à floraison hivernale de longue durée aux tiges vertes et charnues. Plante touffue atteignant de 30 à 45 cm de hauteur aux feuilles vertes, luisantes et arrondies, de 10 à 13 cm de large. Les fleurs sont blanches ou de différentes nuances de rose, simples et souvent solitaires, de 5 cm de large.

B. x elatior De nombreux bégonias sont issus d’hybridation du Begonia x elatior apparu au début du XXe siècle.

B. ‘Airy Fairy’ créé par Brad Thomson en 1990 à partir d’un croisement de B. dregei ‘Glasgow’ x B. sutherlandii. Plante à port compact, feuilles lobées et dentées, fleurs roses au dessus du feuillage.

B. ‘Black Gold’ (B. ‘Jumbo Jet’ x B. dregei ‘Glasgow’) voir à B. ‘Jumbo Jet’

B. ‘Culture Class’ (B. dregei ‘Glasgow’ x B. ‘Leonore Olivier’) Créé par Brad Thomson en 1990, plante buissonnante au feuillage allongé moucheté d’argent, fleurs blanches.

B. ‘Richard Robinson’ nommé au début du XXème siècle par Alfred D. Robinson, un horticulteur de San Diego qui a cultivé des centaines de plantes à partir de graines, et détecté cet exemplaire unique, différent, dans un semis de B. dregei var. macbethii en 1925. Feuilles vert tendre, ombré d’argent, peu découpées mais dentées et denticulées, fleurs blanches en hiver.

B. x ornata Clarke décrit en 1864 connu aussi sous le nom de B. ‘Weltonensis’ (B. sutherlandii x B. dregei) Hybride naturel décrit par Clarcke en 1864. Plante très ramifiée, semi-retombante, tiges roses à pourpre, petites feuilles lobées et dentées, vert uni, à fleurs roses.  Parent de :

B. ‘Airy Fairy Godmother’ créé par Brad Thomson en 1991, (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii). Petite plante tubéreuse, feuilles étroites vert vif, fleurs rose sombre.

B. ‘Andi’ obtention de Mickey Meyer, de Tathra, en Australie, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme de 1 m de haut à fleurs blanches.

B. ‘Autumn Weltoniensis’ créé par Berry en 1935, par un croisement avec B. ‘Autumn’.

B. ‘Barara Berry’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn‘), créée par Berry, en Californie, en 1934.

B. ‘Bavaria-Froebel 1879’ issu d’un croisement avec B. dregei réalisé par Froebel en 1879.

B. ‘Butterfly’ plante de type Rex (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Autumn’), créée par Berry en 1931.

B. ‘Dilli’ obtention de Mickey Meyer, en 1974 (B. ‘Weltonensis’ x B. ‘Lucille Rolfe’). Buisson bambusiforme à fleurs blanches.

B. ‘Janeyi’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie (B. ‘Weltonensis’ x B. sutherlandii).

B. ‘Kylie’ obtention de Mickey Meyer, en 1973. Buisson bambusiforme, petites feuilles glabres, fleurs blanches.

B. ‘Lorette’ obtenu par Eva Kenworthy Gray, en 1950 en Californie.

B. ‘Weltonensis Alba’ (B. sutherlandii x B. dregei) décrit par Clarcke en 1864. Forme à fleurs blanches.

B. geranioides Hook.f. (Afrique du Sud, Natal) Espèce décrite en 1866 dans Botanical Magazine ; Flower-Garden Displayed paru à Londres, puis par Irmscher en 1961 d’après un holotype rapporté du Natal par « Messrs. Backhouse of York ». La plante pousse à l’état sauvage à la limite des forêts entre 600 et 1400 mètres au dessus du niveau de la mer de Karkloof, dans le centre-sud du Natal sur des pans de terre humide ou des faces rocheuses, formant de grandes colonies. Plante herbacée tubéreuse, souvent sans tige. De nombreuses feuilles en couronne, aux pétioles d’une vingtaine de centimètres, à la base très profondément cordée, apex obtus, bords irrégulièrement lobés, dont les deux faces sont finement couvertes de poils blancs. Les feuilles juvéniles sont parfois tachées de blanc avec des nervures rosâtres. Fleurs blanches isolées, sur des tiges velues de 20 à 30 centimètres de décembre à mars (été austral). Fruits à trois ailes. Cette espèce vit dans une zone où les précipitations sont uniquement estivales, et demande une période de repos complet en hiver.

B. homonyma Steud. (Afrique du Sud, Le Cap, Natal) Espèce décrite par le botaniste allemand Ernst Gottlieb von Steudel dans Nomenclator Botanicus édition 2, page 194, en 1840. Il existe au moins neuf sous-populations pour un total estimé à moins de 2500 individus à l’état sauvage. L’espèce, rare dans son habitat forestier, est menacée par l’exploitation de son caudex dans la médecine traditionnelle. B. homonyma est étroitement apparenté à B. dregei avec, comme cette espèce, des niveaux de sous-populations élevées. Les deux espèce poussent dans la même région, et les données sur les allozymes ne permettent pas de les différencier réellement. Toutefois, selon les botanistes spécialistes de ces espèce, Neil Crouch, Tracy McClellan, Vivienne Williams, il existe assez de différences morphologiques entre les deux espèces pour pouvoir les différencier. B. homonyma se distingue donc par ses grandes feuilles (entre 7 x 3 cm et 11 x 6 cm) obliquement ovales, avec des bords entiers ou peu lobés, et des nervures saillantes au revers. Floraison blanche de décembre à mars, pendant l’été austral. Parent de :

B. ‘Boom Boom’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Bounty’ obtention de Patrick J. Worley en 1984 (B. rex Cv x B. homonyma).

B. ‘Dandy Dan’ (B. dichroa x B. homonyma)

B. ‘Gayle’ (B. subvillosa var. leptotricha x B. homonyma)

B. ‘Kathleen Meyer’ (B. ‘Mandarin’ x B. homonyma)

B. ‘Lucky Star’ obtenu en 1986 par le japonais Atsuyuki Ashizawa (B. ‘Kathleen Meyer’ x B. dichroa).

B. ‘Tubby’ (B. homonyma x B. aconitifolia)

B. princeae Gilg (Angola, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie) Espèce découverte le 21 décembre 1954 par Richards, près des cascades Inona, en Zambie, décrite en 1901 par le botaniste Ernest Friedrich Gilg dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie publié à Leipzig. Espèce des espaces boisés, ombragées et sombres, dans les crevasses rocheuses près des chutes d’eau, sur les rives escarpées des rivières rocheuses, sur les termitières de la forêt de Brachystegia, dans un sol argileux et humifère, entre 800 et 2150 mètres. Espèce variable dans ses habitudes de croissance et la forme de ses feuilles. Plante arbustive avec un petit tubercule basal plus ou moins globuleux, rosâtre couvert de poils bruns. Feuilles presque rondes, légèrement succulentes, glabres, parfois légèrement crénelées. Fleurs en cymes solitaires roses pâle. Irmscher a divisé l’espèce en deux variétés et cinq formes basées sur la variation des feuilles et des habitudes.

B. princeae var. princeae Machado, A.B. (Angola) variété au feuillage succulent, à la manière des Crassula, découverte en 1955 près de Alto Zambeze.

B. princeae var. princeae f. grossidentata Irmsch. (Zambie) forme à feuillage succulent et dentelé

B. princeae var. princeae f. vulgata Irmsch. (Tanzanie)

B. princeae var. rhodesica variété à feuillage rappelant les Pelargoniums découverte le 20 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1440 mètres.

B. princeae var. rhodesica f. racemigera Irmsch (Zambie) forme découverte le 19 février 1957 dans les escarpements du Kambole, à 1500 mètres.

B. pygmaea Irmsch. (Zambie) Espèce découverte le 23 février 1955 et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe pérenne naine, de 4 cm. de haut, avec un petit tubercule globuleux de moins de 5 millimètres. Tiges érigées, non ramifiées, avec des feuilles au longs pétioles, couvertes de poils blancs, glabres au dessous, presque symétriques. Inflorescences en cyme de trois fleurs. Affectionne les rives escarpées et très ombragées des forêts en sol argileux et humifère, à moins de 100 mètres d’altitude.

B. riparia Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par H. J. Schlieben en février 1832 à Mbangalaca Mbanga R. et décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe de 15 à 25 cm. de hauteur, aux tiges érigées ou courbées vers le haut à partir de la base, peu ramifiées, avec peu de feuilles. Feuilles asymétriques largement obovales, crénelées, généralement glabres. Fleurs blanches ou roses en rameaux axillaires bisexuels, fruits dehiscants le long de la jonction avec l’aile. L’espèce, qui pourrait avoir complètement disparue a été trouvée à 600 mètres d’altitude, en lisière de forêt, sur les berges d’une rivière.

B. stolzii Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte à Stolz en 1911, par H. J. Schlieben le 5 février 1931, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Herbe tubéreuse buissonnante à tiges minces, érigées ou ascendantes, succulentes, produisant des bulbilles à l’aisselle des feuilles. Découverte à environs 100 mètres d’altitude, en forêt à l’ombre, sur les rochers le long des cours d’eaux ou près de cascades.

B. sutherlandii Hook.f. (Afrique du Sud, Lesotho, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zaire, Zambie, Zimbabwe) Espèce décrite par J. D. Hooker dans le Curtis’s Botanical Magazine en 1868, et en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Plante tubéreuse vivace de 10 à 35 centimètres. Tiges glabres ou faiblement poilues ramifiées, provenant d’un gros tubercule ellipsoïde. Feuillage dense, feuilles poilues, pétiolées, longues, ovales à lancéolées, fortement dentées. Bulbilles parfois présents à l’aisselle des feuilles, surtout avant la mise en repos hivernal de la plante. Fleurs en cymes terminales, oranges, ou, rarement, jaunes. Capsule triangulaire, dont les ailes sont parfois plus grandes. Plante des ravins profonds, près des chutes d’eau ou des crevasses dans les roches humides, entre 900 et 1800 mètres. Irmscher a divisé l’espèce B. sutherlandii en quatre formes et variétés :

B. sutherlandii f. densiserrata Irmsch. (Tanzanie)

B. sutherlandii ssp. latior (Irmsch.) Kupicha (Zambie) découverte le 21 décembre 1954, près de la cascade Inono à 900 mètres d’altitude.

B. sutherlandii var. rubrifolia Irmsch. aux petites feuilles ovales, rougeâtres, ressemble vaguement à B. rumpiensis, géographiquement voisin, mais les caractères des fleurs et des fruits distinguent ces deux espèces.

B. sutherlandii var. subcuneata Irmsch. (Malawi, Mozambique, Tanzanie) dont la forme des feuilles légèrement différentes fournit toujours un sujet de discussion entre botanistes.

B. tayloriana Irmsch. (Tanzanie) Espèce découverte par Richards le 10 décembre 1956, sur le Mont Chala, dans le district de Ufipa, décrite en 1961 dans Botanische Jahrbücher für Systematik, Pflanzengeschichte und Pflanzengeographie par Edgar Irmscher. Espèce probablement disparue à l’état sauvage depuis sa découverte, qui poussait à la base de rochers, dans des crevasses, à 2100 mètres d’altitude. Herbe de 10 à 25 centimètres aux tiges érigées, ramifiées, couvertes de pilosités. Stipules membraneuses persistantes. Feuilles asymétriques ovales, crénelées, velues au dessus et sur les nervures au dessous. Inflorescences bisexuées de fleurs roses en cyme à bractées persistantes, fruits ovoïdes ailés, une aile plus grande que les autres, déhiscence le long de la jonction avec l’aile.

B. walkefieldii Gild ex Engl. (Kenya, Tanzanie) Espèce décrite en 1921 dans Die Vegetation der Erde: sammlung pflanzengeographischer monographien 9 (III, 2) page : 620, in obs par le botaniste allemand Heinrich Gustav Adolf Engler, puis par Ernest Friedrich Gilg dans Pflanzenwelt Afrikas. Plante des forêts pluviales à feuilles persistantes, mais également dans des forêts secondaires, plutôt ouvertes, près des rivières. Commun dans certains biotopes en compagnie de Saintpaulia et Dorstenia warneckei entre 200 et 1050 mètres d’altitude. Herbe caulescente, vivace mais de courte durée ou annuelle, avec des tiges épaisses de 20 à 40 centimètres partant d’un tubercule. Produit des bulbilles à l’aisselle des feuilles avant de disparaître en fin de floraison.