Viscum

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Le genre Viscum était un genre autrefois classé dans la famille des Loranthaceae et la sous-famille des Viscodeae (considérée par certains auteurs comme étant une famille, celle des Viscacées, famille de plantes hémiparasites et chlorophylliennes). La classification phylogénétique APGIII le classe maintenant dans les Santalacées[1]. Il regroupe quelque 70 espèces d'arbrisseaux hémiparasites, dont la plus connue est le gui (Viscum album).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom vient du latin viscus, « glu », en référence à la glu visqueuse retirée des fruits et de l'écorce des tiges de ces espèces[2].

Selon Théis :

« Viscum (gui , en gaulois dont le primitif est gwid, arbuste. C'est-à-dire l'arbuste par excellence. On sait que le gui-de-chêne était en vénération parmi les Celtes. De gui les Grecs ont fait ἰξός / ixós, et les Latins, viscum [...]. Comme le suc de cette plante est extrêmement gluant, d'ixos les Grecs firent ιξία / ixia, de la glu, et de viscum les Latins firent viscus, viscatus ; les Français visqueux viscosité etc.
Quant aux motifs qui avaient dirigé vers le gui-de-chêne le culte de nos ancêtres, on ne saurait les découvrir. La superstition ne peut être expliquée : il est aussi difficile d'en trouver les causes, que d'en arrêter les effets[3]. »

Caractéristiques principales[modifier | modifier le code]

Classification[modifier | modifier le code]

Ce genre a été décrit en 1753 par le naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778).

En classification phylogénétique APG IV (2016)[4] il est assigné à la famille des Santalaceae, de même qu'en classification phylogénétique APG III (2009)[5].

En classification classique de Cronquist (1981)[6], il fait partie de la famille des Viscaceae, un taxon inexistant dans la classification phylogénétique.

Liste des espèces et sous-espèces[modifier | modifier le code]

Selon The Plant List (30 novembre 2018)[7] :


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Angiosperm Phylogeny Website », sur mobot.org (consulté le ).
  2. Michel Botineau, Guide des plantes à fruits charnus comestibles et toxiques, Lavoisier, , p. 18
  3. A. Théis. Glossaire de botanique, Gabriel Dufour, Paris, 1810, p. 483 :lire en ligne
  4. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG IV », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 181, no 1,‎ , p. 1-20 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/BOJ.12385)Voir et modifier les données sur Wikidata
  5. (en) Angiosperm Phylogeny Group, « An update of the Angiosperm Phylogeny Group classification for the orders and families of flowering plants: APG III », Botanical Journal of the Linnean Society, Wiley-Blackwell, Linnean Society of London et OUP, vol. 161, no 2,‎ , p. 105–121 (ISSN 0024-4074 et 1095-8339, DOI 10.1111/J.1095-8339.2009.00996.X)Voir et modifier les données sur Wikidata
  6. (en) Arthur Cronquist, An Integrated System of Classification of Flowering Plants, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-03880-1, OCLC 1136076363, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata
  7. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 30 novembre 2018
  8. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 30 novembre 2018

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