Les Mostuea africains et leurs propriétés stimulantes.
Par Aug. CHEVALIER.
Dans une récente communication à l'Académie des Sciences (2),, nous avons appelé l'attention sur deux Mostuea du Gabon, dont les racines sont utilisées par les Gabonais pour leurs propriétés stimulantes, d'après les renseignements fournis par l'abbé A. Walker. Nous avons ainsi été amené à faire une revision des Mostuea contenus dans l'Herbier du Museum et c'est le résultat de cette enquête que nous publions ici.
Ce genre appartient à la famille des Logianiacées qui renferme aussi les genres Strychnos, Gelsemium et Spigelia dans lesquels on a trouvé, suivant les espèces, divers alcaloïdes : logamine, strychnine, gelsemine, spigeline, etc.
Il a été décrit en 1853 par Didrich et renferme aujourd'hui un assez grand nombre d'espèces. Baker y a rattaché en 1904 le genre Coinochlamys décrit en 1876 par T. Anderson et qui en diffère en effet très .peu. Les deux espèces à écorces stimulantes examinées pins loin se rattachent, l'une à l'ancien g. Coinochlamys l'autre à un
(1) Revenu 5 ans après dans la région, nous pensions que privés de camions, d'engrais, de possibilité d'exportation nos planteurs ruinés songeaient à leur prospérité d'antan comme à un souvenir historique... Avec joie, nous avons constaté que les bananeraies ont survécu, plus belles que jamais ; le capital est intact.
Certains avaient des stocks d'engrais ; d'autres ont forcé l'engrais vert, le fumier, le compost. Ne pouvant plus, faute de bateaux bananiers, exporter le fruit frais, on a fait de la conserve, la « banane-figue » qui a beaucoup rapporté. Le parc automobile est déjà à peu près renouvelé. Chose plus encourageante encore, l'abolition du travail obligatoire n'a pas apporté de gêne sérieuse ; les ouvriers peu à peu éduqués semblent accepter de bon cœur le genre de vie qui leur est offert. On peut être assuré que, sitôt reconstruite la flotille, la production de 1938-1939 sera retrouvée et dépassée à condition que le chemin de fer qui n'est plus qu'une ruine soit rafistolé. En outre, la situation économique des planteurs sera probablement plus stable parce que de plus en plus, misant sur plusieurs tableaux à la fois, on les voit, surtout en Moyenne-Guinée, développer à côté de la bananeraie la culture complémentaire des Ananas et des Agrumes.
(2) Comptes Rendus, t. 223, p. 768.
(1) Revenu 5 ans après dans la région, nous pensions que privés de camions, d'engrais, de possibilité d'exportation nos planteurs ruinés songeaient à leur prospérité d'antan comme à un souvenir historique... Avec joie, nous avons constaté que les bananeraies ont survécu, plus belles que jamais ; le capital est intact.
Certains avaient des stocks d'engrais ; d'autres ont forcé l'engrais vert, le fumier, le compost. Ne pouvant plus, faute de bateaux bananiers, exporter le fruit frais, on a fait de la conserve, la « banane-figue » qui a beaucoup rapporté. Le parc automobile est déjà à peu près renouvelé. Chose plus encourageante encore, l'abolition du travail obligatoire n'a pas apporté de gêne sérieuse ; les ouvriers peu à peu éduqués semblent accepter de bon cœur le genre de vie qui leur est offert. On peut être assuré que, sitôt reconstruite la flotille, la production de 1938-1939 sera retrouvée et dépassée à condition que le chemin de fer qui n'est plus qu'une ruine soit rafistolé. En outre, la situation économique des planteurs sera probablement plus stable parce que de plus en plus, misant sur plusieurs tableaux à la fois, on les voit, surtout en Moyenne-Guinée, développer à côté de la bananeraie la culture complémentaire des Ananas et des Agrumes.
(2) Comptes Rendus, t. 223, p. 768.
